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Pourquoi faut-il donner des vacances à nos oreilles ?

Publié le Jun, 14, 2023

Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez entendu un silence si présent qu’il en était assourdissant ? Peut-être lors d’une balade en forêt sous la neige, depuis le pont d’un bateau sans moteur amarré au large ou bien sur la terrasse de votre maison au beau milieu de la nuit. Plus les années passent, plus il est difficile de trouver des lieux véritablement silencieux, pourtant il est primordial de préserver vos oreilles de la pollution sonore grandissante !

La pollution sonore, c’est quoi ?

Si vous fermez les yeux à cet instant précis, qu’entendez-vous ? Voitures, avions, trains, appareils électroménagers en marche, voisins, travaux de chantier, musique, vent, oiseaux… En vous concentrant un moment sur ce que vos oreilles perçoivent, vous prendrez peut-être de nouveau conscience des sons auxquels vous êtes exposés au quotidien. Certains peuvent être apaisants, d’autres, provoqués par l’activité humaine plus ou moins proche, peuvent constituer de véritables nuisances, voire une pollution sonore.

Selon la Fondation pour l’audition, à la différence d’une nuisance sonore qui est une gêne sans conséquence sur la santé ou l’environnement, on parle de pollution sonore quand le niveau sonore affecte les fonctions auditives, la santé et les écosystèmes. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (2018), le bruit représente le second facteur environnemental provoquant le plus de dommages sanitaires en Europe. Fin 2021, l’Agence de la transition écologique (ADEME) publiait un rapport sur le coût social du bruit en France. Ce rapport indique que 25 millions de Français et Françaises sont exposés à des niveaux sonores nocifs. D’après R. Murray Schafer, le théoricien et fondateur des « sound studies » (études sonores), le niveau de bruit moyen aurait augmenté de 0,5 dB par an au cours du XXe siècle en Occident.

Quels sont les effets de la pollution sonore sur la santé humaine ?

Les études scientifiques sont formelles : la pollution sonore a un impact significatif sur les troubles du sommeil, le stress chronique, l’audition, l’hypertension et même les maladies cardiovasculaires. En avril 2021, la chercheuse Zorana Jovanovic-Andersen publiait une étude prouvant qu’à partir de 56 décibels de fond sonore, chaque augmentation d’exposition de 10 dB augmentait de 30 % le risque d’infarctus du myocarde.

Avez-vous déjà réussi à « fermer vos oreilles » ? Contrairement à la vue qu’il nous est facile de masquer en fermant les yeux ou en se mettant dans le noir, notre sens de l’ouïe nous est en quelque sorte imposé. La majorité du temps, nous subissons donc tous les sons auxquels nous sommes exposés. Pour répondre à cette sollicitation permanente, notre cerveau réagit en nous permettant de détourner notre attention du bruit pour que nous le supportions plus facilement. Pour autant, y être en apparence habitué ne nous protège pas des effets néfastes de la pollution sonore ! Par exemple, il est possible d’avoir la sensation que l’on dort mieux après s’être habitué à un environnement sonore bruyant, pour autant, notre sommeil n’en est pas moins perturbé.

Que faire pour se protéger de la pollution sonore ?

Que vous habitiez en ville ou à la campagne, il est important de prendre conscience des nuisances et/ou de la pollution sonore à laquelle vous êtes exposé et des potentiels impacts sur votre santé et votre bien-être. Pour se protéger efficacement, il y a les bouchons d’oreilles et autres casques anti-bruit, mais aussi une meilleure isolation des cloisons, portes palières, plafonds et planchers. Le site Internet de l’ADEME fournit des conseils très précis pour se protéger du bruit à la maison !

Donner des vacances à vos oreilles, c’est réduire le volume sonore des écouteurs et des enceintes quand vous écoutez de la musique, mais aussi choisir des lieux de vacances silencieux à l’environnement naturel et végétal ! Selon Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif et présidente de la Commission Santé Environnement du Conseil National du bruit interviewée par France Inter, voir de la végétation a un impact subjectif sur la perception du bruit, mais pas seulement. Les végétaux absorbent mieux le son et, placés sur des murs et des parois, ils limitent la réverbération du son ! Alors, quand programmez-vous d’emmener vos oreilles en vacances au silence ?

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